Un entretien d’embauche est stressant. Il faut en effet trouver les bons mots pour convaincre le recruteur que l’on est la personne idéale pour le poste. Mais tout candidat doit également veiller à ce que sa nervosité ne lui joue pas de mauvais tours, et ne rien dire qu’il(elle) ne puisse regretter. Car tenir des propos malvenus ou maladroits pourra lui coûter le poste, quelles que soient son expérience ou ses compétences.
Pour pallier à tout faux pas éventuel, Guillaume Colein, Associate Director chez le recruteur spécialisé Robert Half International France, liste les 5 propos à bannir en entretien de recrutement.
Interdit n°1 : « J’ai quitté cette entreprise car c’était un lieu de travail exécrable » ou « Mon patron actuel est un idiot ! »
« Règle d’or : ne dites jamais du mal d’un employeur, ancien ou actuel. Même si vous avez eu des problèmes légitimes avec un collègue, un supérieur hiérarchique ou une entreprise, ‘ne lavez pas votre linge sale’ devant la personne qui vous reçoit. » insiste Guillaume Colein. En se plaignant des autres, un candidat ne fait que paraître amer et plein de ressentiments, ce qui pourrait amener le recruteur à se poser des questions sur son attitude si jamais il l’engageait dans son entreprise. Il est essentiel de s’en tenir à des commentaires neutres, tels que : « Je recherche un nouvel environnement de travail » ou « Mes objectifs de carrière ont évolué » en cas de demande sur les raisons de changement de poste.
Interdit n°2 : « À quoi ressemble le système de primes ? » ou « À combien de congés aurai-je droit ? »
De telles questions ne dévoilent qu’une seule chose : un(e)candidat(e) plus intéressé(e) par les avantages du poste que par le travail lui-même… « Il est tout à fait légitime de poser ces questions… si vous avez passé plusieurs entretiens, et que votre recruteur envisage sérieusement de vous embaucher. À ce stade, ce type de questions vous permettra en effet de faire un choix éclairé, et de décider si oui ou non vous souhaitez accepter ce poste. Mais d’ici là, concentrez vos efforts sur ce que vous pouvez offrir à l’entreprise, et non pas sur ce qu’elle peut vous offrir. », recommande Guillaume Colein.
Interdit n°3 : « Combien de temps cet entretien va-t-il encore durer ? J’ai bientôt un autre rendezvous. » ou « Puis-je passer un rapide coup de fil ? »
Une partie importante de l’entretien consiste, bien sûr, à traiter le recruteur avec respect. « Poser ce type de question vous fait passer pour une personne manquant vraiment de savoir-vivre, et donne l’impression que l’entretien vous importune. À l’inverse, faites l’effort de montrer à quel point l’opportunité vous intéresse. Arrivez à l’heure à l’entretien — ou, mieux encore, avec quelques minutes d’avance. Restez attentif tout au long de la discussion, en prenant des notes et en conservant la bonne posture : regardez le recruteur dans les yeux, hochez la tête lorsque vous êtes d’accord avec ses propos ou que vous le comprenez, et évitez de croiser vos bras, de taper du pied ou d’afficher tout autre signe d’impatience. », commente Guillaume Colein. Dans le cas d’un autre rendez-vous après l’entretien, il est impératif de prévoir un délai suffisamment large au cas où le 1er rendez-vous durerait plus longtemps qu’escompté.
Interdit n°4 : « Je ne veux pas être obligé de travailler tard » ou « J’aimerais éviter de devoir apprendre à me servir de PowerPoint »
Guillaume Colein s’étonne de telles réflexions : « Vous ne souhaitez pas que le recruteur vous perçoive comme quelqu’un d’inflexible. Or c’est exactement ce qui se passera si vous faites de telles déclarations ! ». Les candidats doivent garder l’esprit ouvert si le poste les intéresse, même si certains points ne leur semblent pas parfaits. D’autres facteurs — un salaire plus élevé que prévu, ou la possibilité de faire progresser rapidement leur carrière — peuvent compenser la nécessité de devoir faire occasionnellement des heures supplémentaires, par exemple. En même temps, il est important de ne négliger pas les éléments réellement rédhibitoires. Un candidat qui ne souhaite pas effectuer de déplacements professionnels, quelles que soient les circonstances, doit aussitôt prévenir l’employeur que le poste ne lui convient pas.
Interdit n°5 : « Heureusement, j’ai perdu mes mauvaises habitudes » ou « Je suis un grand fêtard »
« Même s’il est normal de vouloir donner au recruteur un aperçu de votre personnalité, ne lui dévoilez pas tout à votre sujet… », conseille Guillaume Colein. A l’interlocuteur qui dit : « Parlez-moi de vous », un candidat doit savoir rester relativement discret et ne pas succomber à l’envie de trop en dire. « Concentrez vos propos sur la sphère professionnelle. », ajoute Guillaume Colein.
« Les capacités relationnelles comptent parmi les qualités les plus importantes pour se démarquer par rapport à un candidat qui dispose des mêmes compétences et d’une expérience similaire. L’entretien est la première occasion de démontrer votre force dans ce domaine. Donc lorsque vous rencontrez un employeur potentiel, soyez prudent et mesuré dans vos propos. », conclut Guillaume Colein.
Source : http://www.cadresonline.com
Pour pallier à tout faux pas éventuel, Guillaume Colein, Associate Director chez le recruteur spécialisé Robert Half International France, liste les 5 propos à bannir en entretien de recrutement.
Interdit n°1 : « J’ai quitté cette entreprise car c’était un lieu de travail exécrable » ou « Mon patron actuel est un idiot ! »
« Règle d’or : ne dites jamais du mal d’un employeur, ancien ou actuel. Même si vous avez eu des problèmes légitimes avec un collègue, un supérieur hiérarchique ou une entreprise, ‘ne lavez pas votre linge sale’ devant la personne qui vous reçoit. » insiste Guillaume Colein. En se plaignant des autres, un candidat ne fait que paraître amer et plein de ressentiments, ce qui pourrait amener le recruteur à se poser des questions sur son attitude si jamais il l’engageait dans son entreprise. Il est essentiel de s’en tenir à des commentaires neutres, tels que : « Je recherche un nouvel environnement de travail » ou « Mes objectifs de carrière ont évolué » en cas de demande sur les raisons de changement de poste.
Interdit n°2 : « À quoi ressemble le système de primes ? » ou « À combien de congés aurai-je droit ? »
De telles questions ne dévoilent qu’une seule chose : un(e)candidat(e) plus intéressé(e) par les avantages du poste que par le travail lui-même… « Il est tout à fait légitime de poser ces questions… si vous avez passé plusieurs entretiens, et que votre recruteur envisage sérieusement de vous embaucher. À ce stade, ce type de questions vous permettra en effet de faire un choix éclairé, et de décider si oui ou non vous souhaitez accepter ce poste. Mais d’ici là, concentrez vos efforts sur ce que vous pouvez offrir à l’entreprise, et non pas sur ce qu’elle peut vous offrir. », recommande Guillaume Colein.
Interdit n°3 : « Combien de temps cet entretien va-t-il encore durer ? J’ai bientôt un autre rendezvous. » ou « Puis-je passer un rapide coup de fil ? »
Une partie importante de l’entretien consiste, bien sûr, à traiter le recruteur avec respect. « Poser ce type de question vous fait passer pour une personne manquant vraiment de savoir-vivre, et donne l’impression que l’entretien vous importune. À l’inverse, faites l’effort de montrer à quel point l’opportunité vous intéresse. Arrivez à l’heure à l’entretien — ou, mieux encore, avec quelques minutes d’avance. Restez attentif tout au long de la discussion, en prenant des notes et en conservant la bonne posture : regardez le recruteur dans les yeux, hochez la tête lorsque vous êtes d’accord avec ses propos ou que vous le comprenez, et évitez de croiser vos bras, de taper du pied ou d’afficher tout autre signe d’impatience. », commente Guillaume Colein. Dans le cas d’un autre rendez-vous après l’entretien, il est impératif de prévoir un délai suffisamment large au cas où le 1er rendez-vous durerait plus longtemps qu’escompté.
Interdit n°4 : « Je ne veux pas être obligé de travailler tard » ou « J’aimerais éviter de devoir apprendre à me servir de PowerPoint »
Guillaume Colein s’étonne de telles réflexions : « Vous ne souhaitez pas que le recruteur vous perçoive comme quelqu’un d’inflexible. Or c’est exactement ce qui se passera si vous faites de telles déclarations ! ». Les candidats doivent garder l’esprit ouvert si le poste les intéresse, même si certains points ne leur semblent pas parfaits. D’autres facteurs — un salaire plus élevé que prévu, ou la possibilité de faire progresser rapidement leur carrière — peuvent compenser la nécessité de devoir faire occasionnellement des heures supplémentaires, par exemple. En même temps, il est important de ne négliger pas les éléments réellement rédhibitoires. Un candidat qui ne souhaite pas effectuer de déplacements professionnels, quelles que soient les circonstances, doit aussitôt prévenir l’employeur que le poste ne lui convient pas.
Interdit n°5 : « Heureusement, j’ai perdu mes mauvaises habitudes » ou « Je suis un grand fêtard »
« Même s’il est normal de vouloir donner au recruteur un aperçu de votre personnalité, ne lui dévoilez pas tout à votre sujet… », conseille Guillaume Colein. A l’interlocuteur qui dit : « Parlez-moi de vous », un candidat doit savoir rester relativement discret et ne pas succomber à l’envie de trop en dire. « Concentrez vos propos sur la sphère professionnelle. », ajoute Guillaume Colein.
« Les capacités relationnelles comptent parmi les qualités les plus importantes pour se démarquer par rapport à un candidat qui dispose des mêmes compétences et d’une expérience similaire. L’entretien est la première occasion de démontrer votre force dans ce domaine. Donc lorsque vous rencontrez un employeur potentiel, soyez prudent et mesuré dans vos propos. », conclut Guillaume Colein.
Source : http://www.cadresonline.com
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